jeudi 22 novembre 2012

LITTéRATURE.030_"Sans âge" (20120.03.31/15h30-15h45)

L’écriture mûrit son écrivain, elle le vieillit, elle le rend sans âge. La première fois que je rencontrais Bona, elle s’attendait à voir un vieillard que lui avait recommandé Claude Vigée. J’arrivais alors à Bordeaux et nous avions juste échangé par téléphone : ma voix avait trahi mon écriture, elle avait masqué mon âge. C’était à l’automne 2006, j’avais alors 28 ans et ma démarche éditoriale avait éclos deux ans auparavant.