samedi 28 avril 2012
samedi 21 avril 2012
LITTéRATURE.020_"Procédé de la maïeutique" (2012.03.30/12:30-13:30)
S’il convient avant tout à
l’écrivain de s’accoucher lui-même, la maïeutique peut aussi procéder de son
lectorat.
mardi 17 avril 2012
LITTéRATURE.019_"Une mort symbolique?" (2012.03.30/12:30-13:30)
Paradoxalement, le jeune écrivain
aspire à une mort symbolique prématurée : éloigner son œuvre de son
entourage, pour la donner à d’autres, inconnus, est souhaitable. Cependant, cet
éloignement ne doit pas être radical. L’écrivain est tiraillé par la
distanciation entre son œuvre et sa vie, et par le rapprochement de sa
compréhension. Cependant cette dernière ne doit pas être invasive.
vendredi 13 avril 2012
LITTéRATURE.018_"Un travail vivant" (2012.03.30/12:30-13:30)
L’écriture est un travail vivant.
La lecture ne doit pas être un acte de distanciation totale. L’écrivain, il
faut se le rappeler, est un être de chair et de sang : il convient de
côtoyer son œuvre et de rechercher sa présence. Une fois mort il est trop tard :
seuls demeurent ses écrits et éventuellement des biographies (avec ce que cela
comporte d’imperfections). Bilitis de Pierre Louyïs disait : « Ceux
qui vivront après moi / Chanteront mes strophes sans sens ».
samedi 7 avril 2012
LITTéRATURE.017_"Tout est dit, sauf la vérité" (2012.03.08/18:00-20:00)
Et tout ce qui a déjà été dit sur
l’écriture : la sublimation de la souffrance, le baume réparateur … tout
sauf que l’écriture c’est avant tout se vider de soi, par la sobre retenue ou
l’exhibitionnisme échevelé. La littérature est pieuse, elle est vœux et
réalisation de l’abstinence face à la vie … du moins celle qui se veut intègre
et honnête. Il est en effet possible d’imaginer toutes les fantaisies, dire
tout et son contraire … il n’est pas certain que les écrivains honnêtes
demeurent, non plus que leurs voies soient comprises.
lundi 2 avril 2012
LITTéRATURE.016_"Dénuement contre Plagiat" (2012.03.08/18:00-20:00)
Toujours ce destin : alors
viser le dénuement comme un moine franciscain dont les prodiges ne paraissent
fabuleux qu’à un œil extérieur, non initié et envieux. Jack sous ses dehors
agités était un grand franciscain, qui n’a fait que rendre compte de son
dénuement total. Toute la génération Beat ne sera restée qu’à la superficie de
sa vie, comme il arrive toujours dans toute démarche plagiaire.
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