L’écriture est un travail vivant.
La lecture ne doit pas être un acte de distanciation totale. L’écrivain, il
faut se le rappeler, est un être de chair et de sang : il convient de
côtoyer son œuvre et de rechercher sa présence. Une fois mort il est trop tard :
seuls demeurent ses écrits et éventuellement des biographies (avec ce que cela
comporte d’imperfections). Bilitis de Pierre Louyïs disait : « Ceux
qui vivront après moi / Chanteront mes strophes sans sens ».
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