En avril 2012, j’écrivais un poème inspiré du Testament de Villon. Il avait pour but
d’exposer des configurations potentielles de la geste familiale qui m’a été
transmise.
Certes, la
séparation entre destins collectif et individuel est artificielle. Cependant,
elle permet de distinguer (imparfaitement) ce qui domine l’individu de ce sur
quoi il a prise.
Des considérations plus avancées sont envisageables. En attendant
qu’elles s’avèrent nécessaire à la poursuite de mon travail, nous admettrons
cette séparation conceptuelle.
A travers son écriture, cette quête d’identité se
manifeste pour Georges Pérec : explicitement dans « la rue
Vilin », « W ou le souvenir d’enfance » ; implicitement
dans « la disparition ».
Je fais mienne sa méthode
« de chercher en nous ce que nous avons si longtemps pillé chez les
autres » (et ce que l’on nous a
inculqué ?) ; je fais mien son projet de « définir sa propre
anthropologie ».
Relu et annoté le 21.01.2014
(13h50 – 14h00) Corrigé le 19.01.2014 (23h20 –
23h45)
Par delà des oppositions binaires (extra/infra –
ordinaire ; exo/endo – tique), par delà cet habituel auquel nous sommes
tellement habitués : qu’interroge Georges Pérec qui éveille ma
conscience ?
Relu et annoté le 21.01.2014
(21h25 – 21h45) Relecture et corrections le
19.01.2014 (13h30 – 13h35)
Le programme
de Approches de quoi ? se situerait approximativement à la
confluence de mes lectures de Henri Michaux et de Nathalie Sarraute : une
forme d’exploration intérieure de la conscience individuelle et une
indétermination extérieure se précisant par l’éveil progressif de la conscience
de l’individu sollicité.
Tropismes
de Sarraute abuse à dessein des pronoms impersonnels. Ainsi, l’indétermination,
tant des personnages que des lieux, règne pour le lecteur. Ce dernier est comme
soumis à une devinette : il projette une situation précise sur des mots
qui ne le sont pas. Mais cette forme consistante d’une situation précise
s’évanouit au détour d’une phrase car un indice supplémentaire et contradictoire fait opter le lecteur pour
une autre situation (au mieux, pour sa tranquillité d’esprit), voire aucune.
Les Tropismes sont des descriptions qui ne révèlent rien sinon la
projection mentale du lecteur et des clichés qu’il associe aux faits objectifs
et parcellaires livrés par Nathalie Sarraute.
Presque tout ce que je lus de Michaux, se résume à
ma compréhension de ce titre de pages choisies : l’espace du dedans
ou comment, par l’exercice de la pensée, dans un contexte d’isolement avancé
(mais recherché par Michaux pour les besoins de l’expérience), un univers prend
forme et devient autonome.
Relecture et corrections le
19.01.2014 (13h30 – 13h35) Approche de
quoi ? constitue le texte programmatique de l’infra-ordinnaire ;
Tout autour de Beaubourg, Promenade dans Londres et le Saint
des Saints, ne me paraissent pas coïncider avec ce programme, ce qui ne
préjuge pas de leur qualité ; 243 cartes postales en couleur véritable,
Tentative d’inventaire et Still life / Style leaf peuvent
constituer le matériel de base du programme ; mais seul le texte La rue
Vilin ébauche une réponse au programme, tout en demeurant descriptif et à
peine comparatif.
Relecture et corrections le
19.01.2014 (13h30 – 13h35)
Corrigé le 12.01.2014 au matin
Il me faut lister, avant que de
les développer et de les synthétiser, ces manifestations : cela fut, par
le biais de rencontres, la lecture de l’infra-ordinaire de Georges Pérec,
de Tropismes de Nathalie Sarraute et de l’espace du dedans et lointain
intérieur de Henri Michaux.
Relecture et corrections le
19.01.2014 (13h30 – 13h35)
Corrigé le 12.01.2014 au matin
D’autre part, Un faisceau de
manifestations extérieures convergeaient vers un point focal. Des préoccupations émergentes,
lancinantes, se frayaient un chemin à travers les méandres de mon esprit vers
un centre d’intérêt. Il aspirait à une formulation explicite et articulée.
Relecture et corrections le 19.01.2014 (13h30 – 13h35) J’avais achevé mon premier recueil structuré de
poésie que j’avais envoyé à des éditeurs, en escomptant être publié.