Tropismes
de Sarraute abuse à dessein des pronoms impersonnels. Ainsi, l’indétermination,
tant des personnages que des lieux, règne pour le lecteur. Ce dernier est comme
soumis à une devinette : il projette une situation précise sur des mots
qui ne le sont pas. Mais cette forme consistante d’une situation précise
s’évanouit au détour d’une phrase car un indice supplémentaire et contradictoire fait opter le lecteur pour
une autre situation (au mieux, pour sa tranquillité d’esprit), voire aucune.
Les Tropismes sont des descriptions qui ne révèlent rien sinon la
projection mentale du lecteur et des clichés qu’il associe aux faits objectifs
et parcellaires livrés par Nathalie Sarraute.
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