Alors il se posera cette autre question : pourquoi s’interroger sur mes raisons d’écrire ? si la question initiale est une mise en abîme du travail d’écrire, la seconde doit se comprendre comme un pas de côté pour rompre le charme. L’écrivain sinon ne pourrait plus contenir la propagation infinie des pourquoi : il pourrait s’y noyer – assécher sa plume – ou, si sa verve est assez puissante, inventer sans cesse de nouvelles réponses qui ressembleraient plus à des justifications virtuoses qu’à l’aveu de la vérité. Et dans ce mensonge organisé, l’écrivain n’y serait pour rien : le questionnant seul est responsable des réponses obtenues.
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